30/01/12 Départ J-4...

Publié le par Elise

P1020151Me voilà à moins de 5 jours du grand départ… Dans le train qui m’amène à Marseille, mon loulou à mes pieds. Un terrible sentiment de culpabilité m’habite, et j’ai parfois l’impression de lire dans ses yeux un reproche, teinté de tristesse. Mon pauvre loulou, j’ai retourné le problème dans tous les sens, c’est de loin la meilleure solution que celle que j’ai finalement choisie, après des nuits entières à cogiter, et des heures de discussion, avec le vétérinaire, et la responsable d’une pension canine à la Réunion. J’avais bien envisagé de l’amener avec moi mais impossible de le garder dans un premier  temps , pour un  problème de logement…et le laisser en pension là-bas, à peine arrivés sur l’île, et sans savoir vraiment quand j’aurais la possibilité de le récupérer n’étais pas la meilleure option.

Facebook a donc ici très bien rempli son rôle de réseau social, puisque c’est par son biais que je lui ai trouvé une famille d’accueil pour les quelques mois qui me séparent de mes retrouvailles avec Max. Dur de ne pas se sentir coupable, à quelques heures de notre arrivée à Marseille, d’où nous repartirons pour Aubagne, où sa maitresse « par intérim » nous attend. Il y sera plus tranquille que dans une pension, sans aucun doute plus choyé aussi. Mais c’est un compagnon fidèle que je perds, même si c’est pour moins de 5 mois…

Maxime retrouvera son chien mi-juin, avant qu’ils ne fassent ensemble ce long voyage pour me retrouver là-bas. Il m’en a un peu voulu, je crois, de confier notre loulou ainsi, mais il fallait bien trouver une solution…

Je crois que je commence juste à réaliser tous les sacrifices et les pertes qu’implique mon départ, et j’ai bien peur que ce ne soit qu’un début. Je viens de passer mon dernier week-end en métropole avant je ne sais quand, et, si je n’ai pas versé une larme au resto où tous mes proches s’étaient retrouvés pour un dernier moment de partage, ni le lendemain, lors de ma dernière soirée festive au Zestival, c’est, je suppose, que je n’ai pas réalisé vraiment que je ne les reverrais plus avant  bien longtemps.. J’appréhende maintenant les heures précédant le décollage, où je me retrouverais   dans la salle d’embarquement, face à mon futur incertain ,réellement seule avec mes doutes et le vide que vont me laisser tous mes proches…

Mais j’ai bien le temps de me torturer, demain est un autre jour…

 

Publié dans le grand plongeon

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