Le Trou de Fer, par Bélouve

Publié le par Elise

Humpf. Je ne sais pas trop comment rattaquer ce blog, en fait. Donc on va faire comme si de rien n'était, et poursuivre pépère sans parler de mon mutisme, ça vous va?

Je vais quand même vous dire que ça roule, la saison a été très prenante (non non je ne me cherche pas d'excuses, enfin!), et les retours des clients restent très sympas, donc tout va bien de ce côté-là, quoi. Preuve en est sur Trip Advisor (oué je me flatte, et alors?) :http://www.tripadvisor.fr/Hotel_Review-g970102-d6621798-Reviews-Eliz_o_z_Iles-Saint_Leu_Arrondissement_of_Saint_Paul.html

Le livre d'or se remplit lui aussi de gentils mots, ça fait toujours plaisir... (ah oui, tiens, je vais faire un album "livre d'or")

J'ai profité d'une accalmie ces derniers temps pour repeindre les chambres et la salle de bain. Maxime (re)prépare son bac de français, espérons que cette fois soit la bonne, hein.

Toujours seule, toujours plus ou moins satisfaite de l'être, toujours plus ou moins fêtarde, bref, on change pas une équipe (enfin non, une meuf) qui gagne.

Bon, voilà, passons aux randos.

Je vais remettre le blog à jour sur ce plan là, on en a fait pas mal l'année dernière, et si ma mémoire ne me trahit pas, je devrais réussir à m'en sortir.

Je vais du coup un peu changer la présentation, genre rassembler les articles selon les randos ou ballades dans les coins de l'île. ce sera plus simple pour s'y retrouver.

Bien, venons-en à la rando du jour (enfin, j'me comprends, elle date en fait de novembre, hu.)

Donc nous prenons tranquillement la route avec la petite bande, direction la Plaine des palmistes (pour les flemmards qui refusent d'aller voir sur une carte, depuis St leu, passer St Pierre, puis direction St Benoit. Je vous mâche grave le travail, là). Profitez-en pour vous arrêter au Col de Bellevue, la point de vue est magnifique (si le temps le permet, et c'est rare par là-bas).

Prenez la D55 (sur votre gauche), en direction de Petite-Plaine, pour ensuite traverser la forêt de petite-Plaine, puis celles de Bébour & Bélouve.

La route forestière semble interminable, donc ne vous inquiétez pas, vous ne vous êtes pas plantés, elle est juste très longue (étroite, sinueuse, cahotique, bref) mais superbe, bordée d'arums .

On passe par le Col de Bébour, pour enfin arriver au bout du chemin. (c'est pas bien compliqué, y a une barrière, au bout).

On gare les voitures, on commence à les décharger (et donc à se charger, du coup). On a prévu un bivouac, donc pas de grande marche pour poser le campement. parce que bon, on quand même les boules de pétanque, le molkii, les glacières (chargées à bloc, vous imaginez bien), les gamelles, le moule à gâteau (non mais on est des dingues) et bien sûr les tentes, etc..

Tout ça pour dire qu'on est pas partis pour camper à des kilomètres de là, hein. Nous voilà donc chargés comme des baudets (et on a pas tout pris, faudra y retourner), sur le chemin caillouteux. On passe de vant le gîte de Bellouve, et on suit Eddy, qui nous dit qu'il y a un chouette endroit avec un beau point de vue; Bon, ok.

Oui mais là, ça commence à bien monter. Pi on est chargés. Pi y a encore un aller retour à faire. OOOOOOh Eddy, tu nous amène où là? (oui, ça y est, on, enfin je commence à ronchonner).

Bon je suis pas toute seule à ronchonner à la fin. On est effectivement loin des voitures, et c'est chaud avec toute notre cargaison. On arrive au point de vue. Euh... On est un peu aux pieds d'une antenne satellite, hem. On fait quoi? ben on charrie Eddy, évidemment, et on redescend. Bon, on aura promené les boules de pétanque et la glacière, hu.

On décide finalement de s'installer aux pieds du gîte, l'endroit est vraiment joli, un point de vue imprenable sur Salazie, et plusieurs petits kiosques avec barbecue. Même un point d'eau, c'est parfait.

Les nuages nous tombent déjà sur la figure, il commence à faire froid, on va peut être s'installer, non?

Oui ben mes amis, ça caille sévère là-haut quand même.. Et c'est hyper humide. Je ne me souviens pas la dernière fois où j'ai eu si froid, en fait.

On monte les tentes on s'habille chaudement, on bâche le kiosque (non mais il fait vraiment froid, quoi), et bon, on se boit l'apéro, évidemment (ça réchauffe le rhum, tsss).

Le soleil se couche passablement vite... J'en profite pour montrer aux amis le lapin dans la lune. (non mais regardez bien, on le voit je vous dis)

Raaa mais qu'il fait froid quoi.

coucher de soleil à Bélouve

coucher de soleil à Bélouve

Pour ce soir ce sera Rougail saucisses! On ne traine pas, ensuite, chacun dans son duvet et au lit.

les marmites, rougail saucisses & riz

les marmites, rougail saucisses & riz

Réveil (très) matinal le lendemain, inutile de vous dire qu'on a eu froid, les tentes sont trempées, erk.

Jolie surprise, par contre, le soleil est de la partie, et le site prend un tout autre aspect du coup.

Le point de vue sur Salazie est juste époustouflant... On en prend les yeux, en prenant notre petit-dej.

On a repris le moral, y a pas, le soleil c'est vital. Brin de toilette, corvée de bois pour certains, on s'active (mais pas trop non plus, hein, on est en week-end) gentiment.

Un Tec-tec va nous tenir compagnie tout le long de la matinée, vraiment pas sauvage le bougre. Il est comique à sautiller tout le temps, et reste planté tout près de nous à nous regarder .

Nous en croiserons d'autres pendant la ballade, même comportement, curieux et pas sauvages.

La fin de matinée se déroule au top, barbecue, préparation du gâteau à la marmite (sisi), papotage, apéro, bref, on est pas stressés. La ballade (parce qu'en fait, c'est pas vraiment une rando du coup, en partant d'ici)n' est pas très longue, on est à quelques mètres du départ, donc on profite du soleil et du décor...

Une fois rassasiés, affaires rangées, on descend tout ça aux voitures, et on se met en route pour le Trou de Fer. La ballade est aussi appelée "sentier de l'Ecole Normale" (sentier botanique pour les étudiants, donc).

Petite précision, importante tout de même, n'y allez pas sous la flotte ou juste après. C'est déjà grave boueux à la base, donc bon...

On y va d'un pas tranquille, moi particulièrement. Le sentier est très sympa (carrément faisable avec des enfants, ils seront ravis de patauger dans la gadoue), A l'ombre des tamarins et des cryptomérias, il est bien balisé, on a même droit à des rondins de bois. Luxe total.

On croise un papangue, perché sur une branche. C'est la 1ère fois que j'en vois un d'aussi près, ils volent haut d'habitude;

Cet abruti s'envolera avant que je n'ai pu l'avoir de face. tsss.

Le sentier se pousuit toujours aussi pépère, à travers la forêt primaire. De grandes marches grillagées pour éviter de glisser (le luxe je vous dit) nous amènent à notre terminus, le point de vue sur le Trou de Fer.

Pfiou... Bluffant. Devant nous, un canyon de 300m de profondeur (attention au vertige, les gens), et des cascades un peu partout...

Je craignais un peu qu'on ne voit rien comme ça a été souvent le cas pour d'autres. il faut croire qu'on est chanceux, le soleil est là, le ciel parfaitement dégagé, et la vue extraordinaire...

Je l'avais vu en hélico, la comparaison avec ce point de vue n'est évidemment pas à son avantage, mais il n'en reste pas moins que c'est époustouflant, et que le peu d'effort qu'il demande est largement mérité... (maximum 3h30 A/R, sans se presser)

Publié dans L'île aux trésors

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